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Le tourbillon d'la vie
15 janvier 2014

Ça se dit "quadrilogie"?

J'avais découvert grâce à ma soeur la trilogie truculente de Michel Folco : "Un loup est un loup", "Dieu et nous seuls pouvons" et "En avant comme avant", que j'avais A-DO-REE! Je ne suis pas fan de romans historiques (je ne suis d'ailleurs pas sûre que ces livres rentrent dans cette catégorie précise) mais quel bonheur de lire de tels ouvrages !

un loup est un loup

 

 

Mélange d'humour et de rocambolesque, avec un usage de la langue de l'époque qui ne donne pas l'impression - comme ça arrive souvent - qu'il "esssaye" de parler comme eux, non on sent qu'il maîtrise parfaitement les tournures et le vocabulaire d'alors. Un délice à lire.

dieu et nous seuls pouvons

 

 

Ces romans sont ponctués d'anecdotes qui révèlent les croyances, les us quotidiens, les habitudes domestiques ou sociales des époques concernées. Le métier de bourreau, la religion, la médecine, les sciences, nombreux sont les sujets abordés, c'est absolument passionnant.

 

Alors quand je suis tombée par hasard sur ce livre là à la bibliothèque, je n'ai pas hésité une seconde :

meme le mal se fait bien

 

Il s'agit de la suite des aventures de la famille Tricotin de Racleterre, mais deux générations plus tard.

On y retrouve d'abord le fameux Charlemagne, zozoteur dernier né des quintuplés, qui meurt très vite afin d'enchaîner sur le destin de son fils, et surtout de son petit-fils. Ce sont les aventures de ce dernier, Marcello - qui n'a pourtant rien d'un aventurier, pas même l'ambition de l'être - que nous suivons tout au long de ce roman.

Pour être honnête j'ai beaucoup moins aimé ce quatrième opus. Trop long, des aventures peu crédibles qui n'en finissent pas et qui lassent. Freud, Hitler, ça fait un peu trop. Il pose cependant deux questions intéressantes :

- le personnage est au départ un homme maladroit, peu sûr de lui, légèrement pleutre, qui n'aime rien tant qu'être seul pour observer ses araignées. Il est plutôt attachant. Au fur et à mesure de ses aventures, il gagne confiance en lui (j'imagine que c'est là le but de ce voyage imposé par son père) et se transforme en un être de moins en moins sympathique. Peut-on aimer un roman quand on n'aime pas son héros?

- Comment pallier au problèmes des personnages ayant un accent? Il y a des longs passages où notre héros discute avec une maquerelle allemande (ou autrichienne, zut je ne sais plus) qui présente un fort accent germanique. La lecture est fatigante, le cerveau (mon cerveau?) devant fournir des efforts pour lire les mots mal orthographiés tout en les traduisant simultanément, comme un recadrage, une remise au point permanente, j'avoue que ça m'a poussée à sauter certains passages.

 

Michel Folco reste un merveilleux conteur, dont l'érudition est manifeste, alors si celui ci m'a moins plu je ne peux cependant que vous encourager à lire les trois premiers tomes qui sont des pures merveilles!

en avant comme avant

 

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